La marguerite
Nulle plante de l'ancien monde ne s'est plus complètement naturalisée que la marguerite, qui couvre nos champs l'été et donne la note dominante au paysage.
La racine est oblique et tronquée. Les rayons du capitule sont roulés sur eux-mêmes au début de l'anthèse. Ils s'étalent complètement pendant l'anthèse de la multitude des fleurs tubuleuses du disque. Celles-ci s'épanouissent par séries successives, c'est-à-dire en suivant l'ordre de la spirale d'insertion, depuis les bords jusqu'au milieu. Les styles ne sortent du tube staminifère qu'après la déhiscence des anthères, en sorte que la fécondation directe paraît impossible. Après la fécondation, les rayons blancs s'inclinent, se réfléchissent et disparaissent sans laisser de traces.
La marguerite, qui se trouve maintenant en immenses quantités, de l'Atlantique jusqu'aux limites du Manitoba, est l'une de nos pires mauvaises herbes dans les prairies à foin, où elle ne tarde pas à étouffer l'herbe. Les racines étant peu profondes, un labour fait périr toutes les plantes. Les fleurs apparaissent au moment où le trèfle est prêt à faucher ; si l'on fauche à ce moment, les graines de la marguerite ne peuvent mûrir.
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© Ziza'Graf Janvier 2009